Le Basculement de l'ego à la Paix

 

 

DE LA PERCEPTION DE LA SOUFFRANCE À LA PAIX


La paix, la véritable paix est comme nulle autre, elle est l'effet du véritable pardon conscient.
Mais pour y voir plus clair et y accéder, différentes étapes sont nécessaires.
Nous sommes nombreux à penser que notre passé est passé, apaisé, pardonné et nous sommes aussi nombreux à continuer de penser à des événements nous ramenant à la douleur, à nos expériences passées et terminées, mais dont la charge émotionnelle, touche encore nos coeurs.
Malgré la réconciliation, malgré la conscience, malgré la multitude d'outils de guérison utilisés, notre personnalité souffre encore en de multiples effets.
Cela met en Lumière les étapes du chemin vers la paix véritable.
Le chemin vers l'étape finale dans laquelle le souvenir douloureux disparaît (en importance, pas en fait) à jamais de notre esprit qui nous demande de faire un " basculement qui, pour beaucoup d’entre nous, se fera dans un avenir proche, mais pas encore arrivé. 

 

NOUS SOMMES DES ÊTRES SPIRITUELS VIVANTS UNE EXPERIENCE HUMAINE PROJECTIVE 

Nous apprenons de part nos enseignements spirituels que notre être réel ( Essence Divine, notre Soi véritable en nous) ne souffre pas et n'a jamais souffert.Il se trouve en totalité en dehors de toute souffrance dans son Unité Divine, intacte.
Ce Soi, nous le sommes, mais nous ne le connaissons pas encore, Pour cause. Un autre, "petit soi" (projection de notre Soi véritable), contient encore des émotions, des sentiments, des souvenirs, des images auxquelles il attache une certaine importance. C'est la puissance de ces images qui donnent vie, en quelque sorte, à ce petit soi. Tant que ces images de détresse, de souffrance de tous genres, portent une charge (émotionnelle, psychologique...), le petit soi "vit" pour nous. Il existe, dans notre perception, mais plus encore, dans notre ressenti. Nous ressentons le petit soi, à travers la force émotionnelle que nous donnons aux images et aux scènes qui se déroulent devant nos yeux.

Ce qui est important pour notre petit soi (notre particularité, notre individualité, ego) n'est pas le caractère particulier de la scène extérieure. Ce qui nous dérange pourrait être une scène de violence (contre des personnes, contre des animaux, contre la nature), d'injustice, d'abandon, de rejet, de honte, de perte, de tristesse, d'exil... Il est seulement important pour notre" petit soi "qu'il y a une quelconque scène qui, pour chacun, est chargée d'émotion et qui, pour chacun, pourrait être différente dans sa forme. Une scène qui nous dérange, qui nous fait ressentir qu'il se passe des choses importantes et, surtout, des choses réelles ici. Ces scènes sont, en quelque sorte, les remparts ou les piliers de notre petit soi, une façon dont nous gardons notre conscience ancrée dans le petit soi, au lieu de la libérer vers une autre dimension de notre esprit.

Là, dans cette autre dimension supérieure, par le biais des archives, ou par tout autre moyen, nous ne verrons pas ces scènes de cruauté et d'abandon de la même façon. Nous comprendrons qu'il y avait un sens caché. Une fois que nous comprenons ce sens caché, d'une façon vécu (pas juste intellectuelle), nous comprenons que des expériences de souffrance sont inévitables ici, car souhaitées (oui, c'est terrible) par une partie de notre esprit qui voulait à tout prix participer dans ce rêve brutal d'un monde séparé de sa Paix Divine.

QUE FAIRE ?

Pour entrer dans cette autre dimension de l'esprit, nous devons apprendre à regarder la partie de nous qui est encore dérangée par ces situations avec une certaine hauteur pour améliorer notre balance interieure.  Nous pouvons, par exemple, faire une méditation où nous essayons de localiser le souvenir douloureux pour nous, le ressentir juste un peu, puis identifier la partie de notre esprit qui le ressent. Puis, nous pouvons observer cette partie de nous, ce petit soi, en prenons un peu plus de hauteur et on se suggérant... " ceci n'est pas ce que je suis." C'est seulement le petit soi qui est capable de ressentir de telles choses... et je ne suis pas ce petit soi. Puis, on essaie de se laisser souvenir d'une autre partie de son esprit où ces expériences douloureuses ne sont pas présentes.

L'essentiel est de nous rassurer que ces expériences sont fortes et en quelque sorte réelles mais uniquement pour une partie de nous, le petit soi. Et à un moment ou un autre, nous serons prêts à prendre un peu de hauteur avec le soi qui les ressent, et nous élever à une autre partie de notre esprit qui n'a plus besoin de placer une importance particulière sur ces scènes.

Ce qui aide dans ce processus est de savoir que chacun vient ici dans l'illusion de la terre, non pas pour avoir une expérience Divine, avec tout l'Amour qui y est présent, mais d'un endroit où l'amour ne pouvait entrer : "Le monde a été fait comme attaque contre notre Nature Divine. Il symbolise la peur. Et qu'est-ce que la peur, sinon l'absence de l'amour ? Ainsi le monde était censé être un lieu où le Divin ne pouvait pas entrer et où nous pouvions être à part de Lui. ( croyance de séparation capable) Là est née la perception, car la connaissance ne pouvait pas causer de si obscures pensées. Mais les yeux trompent, et les oreilles entendent faussement dans l'égo et donc de l'erreur. Oui l'erreur n'est pas Divine, elle est la réponse de l'égo pour maintenir son emprise sur nous et continuer de faire vivre le monde actuel dans les erreurs, nos limites à la paix.

 

NOUS POUVONS TRANSFORMER NOS CERTITUDES

Nous pouvons transformer nos certitudes de souffrance et d’injustice en simples erreurs de perception, de compréhension et d’identité. Puis, nous pouvons demander la guérison de ces erreurs, à condition de la vouloir. La scène de douleur est une erreur, je peux effacer sa charge émotionnelle. Mais ... et c'est le point crucial... le petit soi qui ressent cette scène est LUI AUSSI une erreur. Nous ne sommes pas encore prêt à accepter cela... pas encore... et c'est pour cela que ces expériences gardent leur charge... seulement le temps qu'il nous faut pour ressentir l'immense douceur du Divin qui nous accompagne dans ce processus de guérison. Cette Lumière en nous qui vit déjà dans cette immense espace de sécurité, de grâce et de beauté. Si nous regardons plus souvent vers Elle, ce basculement en dehors du petit soi et vers le Divin en nous se fera avec beaucoup d'harmonie, de douceur et de joie.

Ici, la paix est possible, l'étape finale pour trouver la paix immuable.

Nous devenons alors, gestionnaires de ce basculement , de ce choix, en nous rappelant notre véritable Nature Divine ou en continuant de croire à l'ego.

 

Cet article a été rédigé par Jonathan Yahimi - Psycho-énergéticien

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